vol 62 75.2 HDV 08 11 17

Aller on part faire des autorot’ à Amberieu avec Jérémie. J’essaie de prendre en compte les remarques d’hier… Rigueur et anticipation ! Je soigne donc bien mon vol, je fais et annonce tous mes checks. On a parlé hier de la mise en pallier et hier j’ai mal interprété, du coup je les ai toutes mal faite :/ On arrive à Amberieu en direct on en fait une. Le plafond nuageux est bas donc on ne peut pas super monter. Bon on la fait dans l’axe, sans stress. Elle n’est pas trop mal, un peu longue. Bon en fait on en a fait une bonne dizaine, je ne me souviens pas en détail de chaque. D’une manière générale je dois faire bien plus attention à la vitesse, bien garder mon assiette. Faire attention aux tours rotor. Anticiper qu’ils vont monter lorsque l’on se met en virage ( cela génère des G et donc cela charge le rotor, de la même manière que le flare ou qd on tire le manche ), à contrario ils diminuent en mise en descente et prise de vitesse. Je dois garder mon circuit visuel plus systématique : Tours->vitesse-> champs en boucle, et donc regarder les cadrans des tours rotors, de la vitesse et le champs que l’on vise pour atterrir. Il faut aussi gérer la longueur du vol, si on est trop court ben, on a pas de moteur pour accélérer de nouveau. On a l’énergie potentielle donnée par la hauteur, et l’énergie cinétique donné par la vitesse. On peut consommer ces énergie pour aller plus loin et surtout ralentir la chute et se poser sans dégâts, mais il faut les gérer tout le long, Faire des S si on est trop long, éventuellement prendre vitesse nulle et piquer sur la fin pour reprendre sa vitesse avant le flare finale qui nécessite d’être à 70 kts et les tours à 100% en gros. Si on est trop court on a une configuration de plané Max, 90kts et les tours à 90%. Il faut prendre les décisions rapidement et adapter le vol en fonction. Après une bonne dizaine, en S et en U on repart direction Pérouge pour en refaire 3 4. Ce coup ci on les fait en 180 mais vers la droite, du coup je vois mieux la piste car elle est de mon côté. La première n’était pas mal, on va pour s’en faire une dernière mais elle était nulle 🙁 on en a refait deux pas mal sans plus. On repart pour Bron, j’ai demandé à la tour une principale pour une autorot’ de nouveau, mon instructeur à apprécié 😀 ce coup ci il nous en fait faire une trop longue, donc il a déclenché trop tard. Je me suis mis en vitesse nulle, pas assez franchement donc Jérémie à repris un peu les choses pour terminer ou on avait prévu. On translate vers Azur, via le taxiway car la tour ne m’a pas répondu pour y aller à travers les champs ^^ Il y avait un bon vent de droite et j’ai fait un posé un peu dur, on s’est remis en stationnaire pour que j’en refasse un bien mieux ^^ Bonne séance, c’est toujours un peu éprouvant de manger des pannes tout le vol, d’autant que je me concentrais bien pour ne pas me reprendre le peloton d’exécution de la veille ^^ Aller demain je vol avec le chef Pilote de Lyon, encore des pannes, je me demande si ça a un lien avec ce conciliabule d’hier, j’appréhende un peu, suis-je trop nul ? y a t il un pb ? est ce une coïncidence ?… réponse au prochain épisode demain !

Vol 61 74 HDV 07 11 17

Aller on part avec Jérémie aujourd’hui. Direction Amberieu, panne hydrau et autorot’. Ras jusqu’à Amberieu, sortie Grand Large on croise Pérouge et on continue jusqu’à l’AD. Trois minutes avant la verticale il me demande si je tiens bien les commandes… Et bim ! panne Hydrau direct. Les commandes sont donc hyper dures à manipuler. On passe vertical, un camion s’est annoncé pour faire la vérification des pistes.. Pas de bol. Bon je n’avais pas ma VAC car j’avais prévus ma Nav éventuelle de demain et j’avais pas besoin de celle d’Amberieu 🙁 du coup en vertical du terrain j’ai survolé le pas de tir ( c’est un AD Militaire ) et c’est interdit… Bon on fait notre tour de piste et en approchant de la finale on voit que le camion est toujours sur la piste, j’ai demandé à la radio s’il en avait encore pour long, pas trop, on a fait un petit 360° Et il a évacué la piste, parfait pour que j’approche. J’appréhendais un peu cette fameuse panne hydrau car à chaque fois j’ai galéré. Bon j’avais un plan faible, comme requis et j’ai mal ralenti du coup j’ai dû contrôler au cyclique mais vraiment super dur, heureusement Jérémie a repris un peu le truc pour m’aider. Pas terrible. On repart en tour de piste court et on recommence, même approche, je fais bien gaffe à mon plan, ma vitesse j’arrive bien droit, j’ai ralenti gentiment et me pose en glissant.. Jérémie ne m’a pas aidé 😀 je me suis posé seul, un poil talonné mais rien de grave. Kool. Aller maintenant autorotation. On redécolle. Jérémie me demande de monter à 2700 ft pour avoir de la hauteur ( le tour de piste est à 1800 ft ) je lui dis, attends on est pas ds la TMA si on dépasse 2500 ( interdit si on est pas autorisé ) il me dit bien joué il n’y avait pas pensé.. mais ça va on était pas dedans, ouf ! Donc j’ai tiré la puissance maximum disponible. Comme il ne regardait pas il à pensé que je demandais trop et a rebaisser un le pas par réflexe ! Heureusement je regardais ma puissance et j’étais bien en dessous de la PMD, donc dans le vert. Mais j’ai appris comme ça et lui en Suisse pas forcement. Il me dit qu’on en discuterait avec Bastien en rentrant. On s’aligne pour l’autorot, je gère mal mon assiette, mal la vitesse et mal les tours… Ca sonne c’est crade et j’atterri trop court.. Enfin sur la piste quand même mais bon. Aller on se prépare pour en refaire une mais en U donc on la déclenche dans la vent arrière, je me rapproche de la piste et d’un coup un mec à la radio nous demande si on en a encore pour longtemps de survoler la zone interdite … on était trop pas dedans :/ Bref on a preféré partir pour Pérouges pour en faire de nouvelle. On s’annonce à Pérouges mais en Avion est en tour de piste aussi. On est bien au dessus de lui car on prépare l’autorot, il est à 1500 pieds et nous à 2400. Mais il est super lent du coup on fait un 360° pour perdre du temps, d’un coup Jérémie met un coup dans le cyclique en avant pour que je ne rentre pas ds la TMA à 2500 ft maintenant.. J’y étais :/ :/ :/ merde fais chier la boulette, c’est un peu comme prendre un sens interdit en voiture. Heureusement ce fut très bref. Aller l’avion a atterri, on se prépare à faire l’autorot’, pas en bas, pied à droite on gère les tours la vitesse la piste, tours, vitesse la piste. je fais encore bien de la merde, pourtant mes dernières séance en 22 n’étaient pas trop mal, je me disais qu’en 44 ce serait plus facile, comme les pannes en stationnaire, mais non, j’étais tout nul :(pareil les tours qui bougent sans cesse, la vitesse pareil et j’ai fini trop court. Jérémie a du remettre les gazs avant 🙁 bon on en retente une, je monte bien, je fais gaffe à mes 2400 pieds puis arrivé travers de la piste, panne ! J’ai eu la piste mais pareil je bouge de trop et du coup ça fait Yoyo, je tire trop, donc je dois repousser, mais je repousse trop donc je dois retirer etc :/ Je dois être beaucoup plus doux aux commandes ! bon on a la piste. On rentre, je passe sur St Ex direct, on est autorisé à croiser direct, je demande 2000 pieds. En avançant je vois que les nuages sont trop bas donc je demande 1700. On arrive à Bron et on demande la piste principale pour une autorotation. Pas de pb, on est second dans le circuit derrière un avion. Ce coup ci Jérémie va la faire pour que je vois bien comment gérer le truc. Et oui, comme je ne vois que les miennes moches j’ai du mal à voir ce qu’il faut faire en fait. Il nous en fait donc une nickel. Tout est fluide et propre. On arrive bien sur la piste. En plus il y a du vent de face donc ça passe EZ ! Aller hop je translate vers les plots Azur. Il y a pas mal de vent alors le posé s’avère délicat. Ben j’en ai fait un nickel, limite kiss, mais pas tout a fait dans l’axe. Je crois que j’ai même pas fait exprès en plus :/ JE voyais Jérémie prêt à reprendre les commandes et tout xD
Jérémie m’avait dit qu’on allait débriefé avec Bastien, je pensais que c’était pour le coup de la PMD, selon moi utilisable qd on en a besoin et en Suisse, seulement pendant le début du décollage jusqu’à ce qu’on ai dépassé les obstacles. Bon on a débattu de ce point un moment, mais après ils se sont occupé de mon cas :/ Bon sur ce vol, j’était content de ma panne Hydrau réussi, et pas content de mes autorot et d’avoir emplafonné la TMA.. Bon en plus je n’ai pas dit que je faisais des checks cabines qd je les faisais 🙁 Ils m’ont tout les deux dit que je devais me mettre un coup de pied au cul. J’ai un “bon niveau PPL ” mais pour le PRO je dois gagner en rigueur et en anticipation. Mieux verrouiller mes paliers, mieux anticiper tout ce qui va arriver. Ca m’a un peu mis un coup moins bien, ça faisait un peu comme si j’avais pas le niveau et que ça risquait de coincer à la fin. Bastien à dit un truc qui m’a rassurer en disant que j’étais pas loin d’avoir le niveau CPL en 70H mais qu’il fallait avoir le déclic PRO et vraiment se mettre un coup de pied au cul pour soigner tout ça. Après je fais déjà de mon mieux de toute façon, je ne m’amuse pas à prendre ma formation à la légère. Donc je vais les écouter et essayer de me concentrer plus sur la rigueur et les anticipations !