Vol 102 133 HDV 19/02/18 Nav Blanche pour l’examen pratique

On part pour ma Nav blanche, prévue pour mercredi. Roanne en simulation TP, puis direction Chalons en travail aérien, donc un peu moins contraignant, mais avec un déroutement surprise sur la Branche. Je fais ma Nav avec Bastien. Il fait grand bleu sur Lyon, je suis assez rassuré. J4ai vu que la météo à St Yan, juste au nord, est mauvaise mais à St Etienne elle est Bonne. Dès le début il joue le passager (pax) qui ne sait pas utiliser les portes, ceinture etc. Je lui montre donc et lui explique brièvement leur fonctionnement. RAS sur la mise en route. J’ai bien fait mes briefings, bon je n’ai pas dit que j’avais vérifié le passage de queue en faisant mes 90° sur les deux premiers. J’ai également demandé à la tour pour remonter un peu le taxiway pour avoir plus de temps pour décoller, mais je n’ai pas été super clair apparemment selon Bastien, même si le contrôleur à compris. C’est vrai que ça pourrait porter à confusion. Bon on se dirige vers novembre Whisky, j’aurais pu prendre une altitude un peu plus haute pour me laisser de la marge en cas de panne moteur pour controler mon autorotation. J’étais à 2000 pieds, j’aurais été mieux à 2300. Arrive NW je quitte avec Bron puis prends mon cap 290 direction Roanne. Je fais bien attention à rester CP3, c’est-à-dire d’avoir toujours un champ sous moi ou je pourrais être autorotable. Pour le moment c’est assez facile car il n’y a que des champs. Je monte tranquille pour sortir de la TMA en étant à 2400 pour ne pas être conflictuel avec le tour de piste avion de Tarare. Je vois qu’il y a des nuages juste au-dessus de moi, du coup je ne peux pas trop monter comme je veux. Arriver vertical Tarare, je souhaite continuer de monter pour passer à 3000 mais ça ne passe clairement pas, arrivé à 2800 je suis presque dans les nuages au-dessus de moi. Du coup je reste vaguement à 2700. Je garde bien des champs tout le temps sous moi. En face de moi il y a les monts du Lyonnais, qui culmine à quelques 3000 pieds… pile ds le nuage. Je dois commencer un peu à slalomer entre les nuages, et, lors du passage de relief, mes 500 pieds sol ne sont pas forcément toujours là.. Je vois aussi que le sol rejoint le nuage en face de moi et que donc je ne pourrais pas passer tout droit. Je décide donc de profiter d’une trouée au-dessus de moi pour passer au-dessus de la couche et voir à quoi cela ressemble derrière.  Je vois qu’il n’y a pas long de nuage, une centaine de mètres, j’ai le sol en vue, je franchis donc le nuage. Une fois passé, je peux continuer mon trajet en repassant sous les nuages, assez epars. Je trouve mon village d’Amplepuis, d’où je dois prendre un CAP plein ouest. J’avais remarqué que dans la direction de Roanne, il y avait une couche de brouillard posée au sol. J’ai commencé à me demander si j’arriverais à accéder à l’AD. J’ai tergiversé un peu puis au final je me suis décidé à appeler Roanne pour avoir l’info météo chez eux. Il m’a dit 400M de visi et Brouillard… inaccessible donc L Bon j’ai dit à Bastien que je me déroutais vers Feurs du coup, car je savais que le Nord était pris aussi ds le Brouillard. C’était la bonne décision, mais bien trop tard, en fait après avoir passé les monts, j’aurais dû voir que Roanne était ds le pâté et j’aurais dû contacter la tour tt de suite pour savoir. Cela m’aurait probablement valu un échec partiel de mon examen. On a décidé avec Bastien de rentrer directement pour économiser mes deux dernières heures pour l’après midi en espérant que ça se lèverait. Il m’a donc dérouté vers Tarare, assez facile vu qu’on en venait, j’ai même réglé le GPS. Mais de là, je ne sais pas, je n’étais plus dans le vol. Je ne tenais pas bien mes paliers. Et je ne mettais pas bien les pieds du coup on avançait en crabe tout le temps. J’ai répondu à une question de Bastien sur un voyant, mais je n’ai pas sorti la QRH, j’ai tout récité, mais il faut la sortir ! On a fait une arrivé en panne hydrau, je ne sais pas trop pourquoi, je suis arrivé assez vite ds l’effet de sol, 60Kts come d’hab, alors qu’il faudrait arriver moins vite. Mais j’ai bien ralenti, Bastien pensait que l’on allait talonner, mais au final j’ai bien remis la machine à plat et on s’est posé bien plat. Il nous a emmené sur la gazonnée pour faire des panne en stationnaire, que j’ai assez bien fait, ensuite quelques translations latérale.  On a ensuite translaté au plot Azur. Je suis assez déçu de mon vol, d’autant qu’il se serait soldé par un échec Mercredi.