vol 62 75.2 HDV 08 11 17

Aller on part faire des autorot’ à Amberieu avec Jérémie. J’essaie de prendre en compte les remarques d’hier… Rigueur et anticipation ! Je soigne donc bien mon vol, je fais et annonce tous mes checks. On a parlé hier de la mise en pallier et hier j’ai mal interprété, du coup je les ai toutes mal faite :/ On arrive à Amberieu en direct on en fait une. Le plafond nuageux est bas donc on ne peut pas super monter. Bon on la fait dans l’axe, sans stress. Elle n’est pas trop mal, un peu longue. Bon en fait on en a fait une bonne dizaine, je ne me souviens pas en détail de chaque. D’une manière générale je dois faire bien plus attention à la vitesse, bien garder mon assiette. Faire attention aux tours rotor. Anticiper qu’ils vont monter lorsque l’on se met en virage ( cela génère des G et donc cela charge le rotor, de la même manière que le flare ou qd on tire le manche ), à contrario ils diminuent en mise en descente et prise de vitesse. Je dois garder mon circuit visuel plus systématique : Tours->vitesse-> champs en boucle, et donc regarder les cadrans des tours rotors, de la vitesse et le champs que l’on vise pour atterrir. Il faut aussi gérer la longueur du vol, si on est trop court ben, on a pas de moteur pour accélérer de nouveau. On a l’énergie potentielle donnée par la hauteur, et l’énergie cinétique donné par la vitesse. On peut consommer ces énergie pour aller plus loin et surtout ralentir la chute et se poser sans dégâts, mais il faut les gérer tout le long, Faire des S si on est trop long, éventuellement prendre vitesse nulle et piquer sur la fin pour reprendre sa vitesse avant le flare finale qui nécessite d’être à 70 kts et les tours à 100% en gros. Si on est trop court on a une configuration de plané Max, 90kts et les tours à 90%. Il faut prendre les décisions rapidement et adapter le vol en fonction. Après une bonne dizaine, en S et en U on repart direction Pérouge pour en refaire 3 4. Ce coup ci on les fait en 180 mais vers la droite, du coup je vois mieux la piste car elle est de mon côté. La première n’était pas mal, on va pour s’en faire une dernière mais elle était nulle 🙁 on en a refait deux pas mal sans plus. On repart pour Bron, j’ai demandé à la tour une principale pour une autorot’ de nouveau, mon instructeur à apprécié 😀 ce coup ci il nous en fait faire une trop longue, donc il a déclenché trop tard. Je me suis mis en vitesse nulle, pas assez franchement donc Jérémie à repris un peu les choses pour terminer ou on avait prévu. On translate vers Azur, via le taxiway car la tour ne m’a pas répondu pour y aller à travers les champs ^^ Il y avait un bon vent de droite et j’ai fait un posé un peu dur, on s’est remis en stationnaire pour que j’en refasse un bien mieux ^^ Bonne séance, c’est toujours un peu éprouvant de manger des pannes tout le vol, d’autant que je me concentrais bien pour ne pas me reprendre le peloton d’exécution de la veille ^^ Aller demain je vol avec le chef Pilote de Lyon, encore des pannes, je me demande si ça a un lien avec ce conciliabule d’hier, j’appréhende un peu, suis-je trop nul ? y a t il un pb ? est ce une coïncidence ?… réponse au prochain épisode demain !

Vol 61 74 HDV 07 11 17

Aller on part avec Jérémie aujourd’hui. Direction Amberieu, panne hydrau et autorot’. Ras jusqu’à Amberieu, sortie Grand Large on croise Pérouge et on continue jusqu’à l’AD. Trois minutes avant la verticale il me demande si je tiens bien les commandes… Et bim ! panne Hydrau direct. Les commandes sont donc hyper dures à manipuler. On passe vertical, un camion s’est annoncé pour faire la vérification des pistes.. Pas de bol. Bon je n’avais pas ma VAC car j’avais prévus ma Nav éventuelle de demain et j’avais pas besoin de celle d’Amberieu 🙁 du coup en vertical du terrain j’ai survolé le pas de tir ( c’est un AD Militaire ) et c’est interdit… Bon on fait notre tour de piste et en approchant de la finale on voit que le camion est toujours sur la piste, j’ai demandé à la radio s’il en avait encore pour long, pas trop, on a fait un petit 360° Et il a évacué la piste, parfait pour que j’approche. J’appréhendais un peu cette fameuse panne hydrau car à chaque fois j’ai galéré. Bon j’avais un plan faible, comme requis et j’ai mal ralenti du coup j’ai dû contrôler au cyclique mais vraiment super dur, heureusement Jérémie a repris un peu le truc pour m’aider. Pas terrible. On repart en tour de piste court et on recommence, même approche, je fais bien gaffe à mon plan, ma vitesse j’arrive bien droit, j’ai ralenti gentiment et me pose en glissant.. Jérémie ne m’a pas aidé 😀 je me suis posé seul, un poil talonné mais rien de grave. Kool. Aller maintenant autorotation. On redécolle. Jérémie me demande de monter à 2700 ft pour avoir de la hauteur ( le tour de piste est à 1800 ft ) je lui dis, attends on est pas ds la TMA si on dépasse 2500 ( interdit si on est pas autorisé ) il me dit bien joué il n’y avait pas pensé.. mais ça va on était pas dedans, ouf ! Donc j’ai tiré la puissance maximum disponible. Comme il ne regardait pas il à pensé que je demandais trop et a rebaisser un le pas par réflexe ! Heureusement je regardais ma puissance et j’étais bien en dessous de la PMD, donc dans le vert. Mais j’ai appris comme ça et lui en Suisse pas forcement. Il me dit qu’on en discuterait avec Bastien en rentrant. On s’aligne pour l’autorot, je gère mal mon assiette, mal la vitesse et mal les tours… Ca sonne c’est crade et j’atterri trop court.. Enfin sur la piste quand même mais bon. Aller on se prépare pour en refaire une mais en U donc on la déclenche dans la vent arrière, je me rapproche de la piste et d’un coup un mec à la radio nous demande si on en a encore pour longtemps de survoler la zone interdite … on était trop pas dedans :/ Bref on a preféré partir pour Pérouges pour en faire de nouvelle. On s’annonce à Pérouges mais en Avion est en tour de piste aussi. On est bien au dessus de lui car on prépare l’autorot, il est à 1500 pieds et nous à 2400. Mais il est super lent du coup on fait un 360° pour perdre du temps, d’un coup Jérémie met un coup dans le cyclique en avant pour que je ne rentre pas ds la TMA à 2500 ft maintenant.. J’y étais :/ :/ :/ merde fais chier la boulette, c’est un peu comme prendre un sens interdit en voiture. Heureusement ce fut très bref. Aller l’avion a atterri, on se prépare à faire l’autorot’, pas en bas, pied à droite on gère les tours la vitesse la piste, tours, vitesse la piste. je fais encore bien de la merde, pourtant mes dernières séance en 22 n’étaient pas trop mal, je me disais qu’en 44 ce serait plus facile, comme les pannes en stationnaire, mais non, j’étais tout nul :(pareil les tours qui bougent sans cesse, la vitesse pareil et j’ai fini trop court. Jérémie a du remettre les gazs avant 🙁 bon on en retente une, je monte bien, je fais gaffe à mes 2400 pieds puis arrivé travers de la piste, panne ! J’ai eu la piste mais pareil je bouge de trop et du coup ça fait Yoyo, je tire trop, donc je dois repousser, mais je repousse trop donc je dois retirer etc :/ Je dois être beaucoup plus doux aux commandes ! bon on a la piste. On rentre, je passe sur St Ex direct, on est autorisé à croiser direct, je demande 2000 pieds. En avançant je vois que les nuages sont trop bas donc je demande 1700. On arrive à Bron et on demande la piste principale pour une autorotation. Pas de pb, on est second dans le circuit derrière un avion. Ce coup ci Jérémie va la faire pour que je vois bien comment gérer le truc. Et oui, comme je ne vois que les miennes moches j’ai du mal à voir ce qu’il faut faire en fait. Il nous en fait donc une nickel. Tout est fluide et propre. On arrive bien sur la piste. En plus il y a du vent de face donc ça passe EZ ! Aller hop je translate vers les plots Azur. Il y a pas mal de vent alors le posé s’avère délicat. Ben j’en ai fait un nickel, limite kiss, mais pas tout a fait dans l’axe. Je crois que j’ai même pas fait exprès en plus :/ JE voyais Jérémie prêt à reprendre les commandes et tout xD
Jérémie m’avait dit qu’on allait débriefé avec Bastien, je pensais que c’était pour le coup de la PMD, selon moi utilisable qd on en a besoin et en Suisse, seulement pendant le début du décollage jusqu’à ce qu’on ai dépassé les obstacles. Bon on a débattu de ce point un moment, mais après ils se sont occupé de mon cas :/ Bon sur ce vol, j’était content de ma panne Hydrau réussi, et pas content de mes autorot et d’avoir emplafonné la TMA.. Bon en plus je n’ai pas dit que je faisais des checks cabines qd je les faisais 🙁 Ils m’ont tout les deux dit que je devais me mettre un coup de pied au cul. J’ai un “bon niveau PPL ” mais pour le PRO je dois gagner en rigueur et en anticipation. Mieux verrouiller mes paliers, mieux anticiper tout ce qui va arriver. Ca m’a un peu mis un coup moins bien, ça faisait un peu comme si j’avais pas le niveau et que ça risquait de coincer à la fin. Bastien à dit un truc qui m’a rassurer en disant que j’étais pas loin d’avoir le niveau CPL en 70H mais qu’il fallait avoir le déclic PRO et vraiment se mettre un coup de pied au cul pour soigner tout ça. Après je fais déjà de mon mieux de toute façon, je ne m’amuse pas à prendre ma formation à la légère. Donc je vais les écouter et essayer de me concentrer plus sur la rigueur et les anticipations !

Vol 60 73 HDV 03 11 17

Bastien est chaud ce matin, on va aller faire des pannes à Amberieux, il fait beau et il n’y a pas trop de vent, ça s’annonce plutôt bien 🙂 Mise en route, décollage et sortie par le grand large. On a un trafic convergent ( comprendre un autre appareil qui s dirige vers nous ) donc la tour nous prévient, mais je ne le vois pas instantanément, et au moment ou je le vois j’ai un peu coupé la parole au contrôleur et du coup on a rien compris à se que l’on se disait mutuellement 🙁 On quitte St Ex puis on passe sur la station de Pérouge pour dire que l’on traverse leur zone. RAS On voit le mont blanc au loin c’est vraiment magnifique ! On arrive à amberieux, je m’intègre comme il faut, éloignement d’une minute dans l’axe de la piste puis 180 et on va chercher la vent arrière à l’altitude imposée, en l’occurrence 1800 pieds. Un avion était en train de faire un tour de piste et n’a rien dit du tout à la radio malgré mes messages. Il a fini par s’annoncer dans la montée initiale.. :/ Bref Bastien ne me ménage pas et me met en panne de GOV direct ( le module qui régule la gestion des gaz moteur. Il faut donc s’en occuper avec la poignée des gaz, semblable à une moto, sur le collectif, donc l’espèce de frein a à qui sert à monter et descendre ). Bon rien de spécial, sur le 44 ça ne bouge pas beaucoup si on est doux. J’ai quand même fait une approche un peu forte en taux de descente. On se pose puis Bastien me remet le gov en marche. On redécolle directement car l’avion s’annonce en étape de base et va bientôt atterrir. On repart en tour de piste et ce coup ci, panne Hydro :/ merci Bastien.. donc les commandes sont super dures à manipuler, genre pas de direction assistée dans un créneau à l’arrêt avec de méga gros pneus :/ En vol cela n’est pas trop gênant, comme en roulant en voiture, par contre le stationnaire est exclu, trop de risque de se retourner. Donc on doit atterrir avec de la vitesse comme un avion, et glisser sur les patins comme on a pas de roues. On y va je n’arrive pas sur plat, pas super maîtrisé. On pose, on glisse, on s’arrête. La piste étant super longue, je demande à faire quelques quicks stops avant de repartir. Donc on prends de la vitesse et on à une panne, donc on monte un peu on cabre a mort pour ralentir, on remet à plat puis on se pose. On en fait deux trois sans pb. On redécolle pour une nouvelle panne hydrau. Je la fait presque jusqu’au bout tout seul, j’avais un plan de descente faible et donc adapté et c’est passé mieux, j’étais un peu cabré donc j’ai posé d’abord l’arrière puis je me suis mis à plat. Pas trop mal pour une fois 🙂 Ensuite j’avais demandé à Bastien de me remontrer une approche de précision gérée au collectif. On a donc re décollé en coupant court le tour de piste puis il nous a posé nickel 🙂 Aller on rentre à Bron, je lui ai dit qu’avec Jérémie, il m’avait caché les instruments pour voler ma caisse visuellement. Donc bim, il m’a caché le tableau de bord. Je voyais qd même la puissance et lui les altitudes et vitesse verticale. On rentre à Bron sans pb, et je me prépare pour faire un atterro sur le H face au nord, toujours sans instruments. Et ben atterro nickel ! tous les paramètres étaient bons et tout, un de mes plus beau ! Aller on ne s’arrête pas la, maintenant on va faire quelques pannes en stationnaire. On se met en stationnaire, puis Bastien coupe les gaz, il faut mettre du pied a droite pour contrer la perte de couple, maintenir la position au cyclique et amortir avec le collectif. Le temps qu’on à par rapport au 22 est ahurissant ! du coup c’est plus facile et les 5 6 pannes que l’on a fait étaient nickel ^^ Un bon ptit vol encore une fois !

Vol 59 71.2 HDV 02 11 2017

Je reviens chez Azur léger avec ce Théorique en poche ! ( ça va me couter un apéro d’ailleurs cette histoire 😀 ) Il n’y a pas de R22 aujourd’hui donc on part sur 44 avec Bastien. Il me demande de préparer une Nav vers Corlier, une petite piste en haut des montagnes, pas facile à voir, ni à integrer. Je prévois de passer par Pérouges, Amberieux et hop on est arrive.

(On voit bien sur la carte : le trait noir : la trajectoire que j’ai prévue. Sur la gauche ou il est écrit Bron près d’un cercle bleu, c’est mon Aéroport avec sa zone de controle materialisé par le prolygone avec un trait bleu épais. Juste à sa droite on voit le Gros aéroport de St Exupéry avec sa fameuse zone que je dois demander pour rentrer dedans et pour sortir. Juste sur la droite les deux gros cerles rouges sont les deux centrales nucléaire, celle de gauche du Bugey)

Il m’a demandé de faire comme si c’était un vrai vol de transport passager, il serait mon passager. Je mets le carburant, j’annonce notre vol et la mise en route. Je galère un peu d’ailleurs car le démarrage n’est pas comme sur le R22 ou on tourne la clé et hop. La il y a un démarreur et il faut appuyer sur la ” seringue” de richesse, qui est fermée, pile au bon moment pour l’ouvrir et laisser arriver la carburant, en gros :/ bon je m’y suis repris à trois reprises. Pour la mise en stationnaire, je faisais bien attention et quand j’ai tiré le collectif pour m’arracher du sol, je suis monté de deux mètres d’un coup, et oui beaucoup plus de puissance que sur le 22 ! En plus avec les commandes assistées par l’hydraulique tout et doux et fluide, ca fait bizzare, bon j’ai repris la machine en quelques secondes, mais ça fait bizarre qd même. Aller on décolle direction Pérouge, D’ailleurs je m’alligne taxiway face au nord alors que la tour venait de me dire face au sud…le con, j’ai remarqué tout de suite donc je me suis alligné comme il fallait et j’ai décollé du bon côté, qd mêmem pas contre QFU tout le temps :/ on sort par le grand Large, je n’anticipe pas assez mes radios avec St Ex, mais là ça allait car le controlleur n’était aps surchargé. J’ai dit à Bastien qu’il y avait pas mal de vent, or j’avais regardé la météo et il y avait de turbulence au dessus de 4000 pieds…. Et non boulay ! cétait de la surface jusqu’à 4000 pieds, donc on était en plein dedans ! On passe Pérouges, je fais bien mes radios, on arrive à Amberieux, RAS, je remarqe qu’il ya des éoliennes droit devant moi, du coup je ne sais pas si Corlier sera avant ou après car elles sont plus récentes que ma carte. D’ailleurs j’ai un peu peur de passer trop près. Sinon j’avais bien regardé ma montre pour estimer les heures d’arriver et je devais arriver à 12H pile, donc j’ai pu voir l’AD juste à ma droite, devant un éolienne. Bon je me suis dit que j’allais m’éloigner pour me mettre dans le circuit mais j’étais arrivé pas comme j’avais prévus donc je suis parti pour pouvoir tourner sans entrer en conflit avec l’éolienne, puis je suis passé vertical, la manche à air semblait bien gonflée et tourner dans tous les sens.. Signe de vent fort et changeant, Bastien m’a demandé ma décision pour l’atterro, j’ai dit banco…lui à dit niet, trop dangeureu ce vent, la piste est entourée d’arbres donc pas terrible. En plus je l’avais vu sur la météo le matin mais j’avais mal interprété, heureusement Bastou était sur le coup ! Il me déroute donc à Morestel. Je prends ma carte et vois que c’est plein sud et qu’il va falloir slalommer entre les deux zones des centrales nucleaires… Donc sans GPS il faut faire bien gaffe pour ne pas entrer car c’est une infraction avec des sanctions pouvant aller à la suspension de la licence de vol ! Avec les turbulences Bastien me conseille de partir de la zone montagneuse, donc je redescend vers Amberieux puis prends plein sud. De cette manière j’arrive à savoir quelle est la grosse centrale nucleaire du Bugey et que je dois passer à sa gauche. Je me reprère gràace à la rivière qui fait une sorte de U invrsé puis repère la route qui passe entre les deux pour ne pas empieter la zone interdite. J’arrive sans encombres à Morestel, de la j’avais sorti ma VAC, mais j’ai eu du mal à schematiser dans ma tête le sens du vent, le circuit de piste qui en découlait etc donc j’ai encore fait une intégration de merde, mes trois dernières avec Bastien d’ailleurs :/ Bref j’arrive en finale et Bim panne d’hydro, donc les commandes super dures, il faut arriver avec de la vitesse et se poser en glissant au sol sur les patins, je la foire bien comme il faut, heureusement que Bastien est là ! Il me dit de redecoller mais vent de cul, donc contre QFU, ma spécialité, Il faut plus de distance car le vent nous porte, j’avais choisi un décollage standard mais la piste pouvait paraitre un peu courte donc j’ai fait un oblique leger. RAS. Je nous ramène à Bron je dois de nouvau faire attention à la zone de la centrale nucleaire, je m’annonce à St Ex et il me demande de croiser les axes au nord des pistes. Encore une fois je tarde un peu pour parler à la radio mais heureusment que le controlleur était taquet ! On arrive à Bron, je choisi de m’éloigner un peu car je veux avoir le temps de ne pas faire une intégration pourrie encore :/ Il y a deux avions en cours d’atterrissage donc le controleur nous demande de maintenir 2000 pieds, je fini par voir le second et averti la tour, elle me dit que je peux, dans ce cas, atterrir et je suis autorisé. Forcement, en ayant gardé 2000 pieds au leiu de 1500 , je me retrouve super haut, j’avais demandé la taxiway face au sud, j’ai commencé à faire des S pour perdre de l’altitude mais Bastien m’a dit que cela ne se faisait pas en finale si on est pas en autorot’, donc j’ai du demander à la tour de Faire le H . Atterro de précision pas trop mal, avec le vent j’ai tendance à me focaliser sur la vitesse air et du coup, comme le vent est de face le défilement sol est lent. Je fini pile sur le H, aller on translate sur le parking Azur, RAS, posé un peu dur toute fois. Vol en demie teinte, intégrations mauvaises, anticipation mauvaise, des réponse de ma part à la radio pas pro,, il y a encore du boulot pour être présentable à l’examen final et plus que 60 heures !

Théorique ATPL-H VFR Validé !!!

J’ai validé la Théorie !! ces 13 modules ATPL-H VFR sont en poche 😀 quel soulagement.

010: Droit Aérien ( chiant par cœur :/ ) semblable easy

021: Connaissances générales aéronefs ( Intéressant, aborde plein de sujets techniques) assez gros pavé, examen trouvé difficile par mon collègue et moi alors qu’on était bon en cours et sur easy

022:instrumentation ( fonctionnement des instruments) examen trouvé difficile par mon collègue et moi alors qu’on était bon en cours et sur easy

031:Masse et Centrage (le plus simple à mes yeux ) semblable easy

032:performance (par coeur aussi :/) semblable easy

033:preparation vol ( un peu de nav, de météo, de centrage, de droit j’ai bien aimé) semblable easy

040:Facteurs humains ( plein de domaines abordé, du par coeur et du bon sens ) semblable easy

050:Météo, un gros pavé, du par ceur, de la compréhension, 50% easy 50% cours

061:Navigation, Second gros pavé, des maths, des formules, je me sentais à l’aise 50% easy, 50% cours, bien maîtriser le computer surtout

062:radionavigation, un peu de nav et d’instrument, rien de sorcier, 50% easy, 50% cours

070:Procédure Opérationnelles, chiant par cœur, les cessions dépendent des fois easy des fois non :/

080:mécanique du vol, intéressant, assez semblable à easy, le livre de Roger Raletz sur les hélico est la solution à ce sujet

091:Communication VFR, le plus simple et valable à vie EZ

vol 58 70 HDV Nav Cannes 21 10 17

Samedi de folie qui s’annonce ! J’ai passé mon Vendredi après midi à préparer ma Nav d’aujourd’hui ! On descend avec mon instructeur Jérémie un R22 à Cannes 😀 On avait le R22 avec le plus petit réservoir. J’ai regardé la météo et j’ai prévu deux trajets, un par la vallée du Rhône, en gros on suit l’autoroute jusqu’à Marseille, Aix en Provence et on longe la côté jusqu’à Cannes. Et un direct à travers les Alpes. Dans les deux cas il fallait un AD pour faire le plein sur le trajet : Avignon par la vallée et Gap par la montagne. J’ai optimisé mon Masse et centrage pour de ne pas dépasser la charge maximale autorisée mais avoir quand même suffisamment de carburant pour rejoindre mes ravitaillement. ( En sachant qu’en aviation il est illégal de se poser avec moins de trente minutes de carburant de réserve, il faut donc calculer le temps de vol plus trente minutes pour avoir la quantité à embarquer au départ ) . J’avais pris 73 L soit 52 KG ou 20 Gallons.

Je suis arrivé Samedi, Jérémie avait déjà sorti la machine et imprimé les Notams et la météo. J’ai regarder pour lui donner ma décision et j’ai choisi de partir au travers des Alpes ! Il a validé direct 😀 J’ai mis l’essence et fait la visite prévol de l’hélico, Jérémie m’a rejoint, on a mis en route en demandant un vol à destination de GAP sorti, Bravo Roméo ( droit dans l’axe de la piste 😎 ) et nous vlà parti. J’ai bien trouvé la balise BR ( un cube blanc de 2*2*2M dans un champs, pas évident à trouver. De là il me suffisait de suivre une ligne haute tension qui allait m’emmener jusqu’à Grenoble. Il y avait pas mal de vent de travers car on avançait vachement en crabe ! on avait plus de 20° à droite par rapport à la ligne en dessous:/ Arrivé dans la zone de la tour de contrôle de la tour je me suis annoncé en provenance de Bron et à destination de Gap pour traverser leur CTR. C’est une vallée toute plate entre deux « murs » montagneux, il y avait plein de nuage sous nous, enfin sur le coté, mais je ne voyait plus bien mes ligne HT. La tour nous averti qu’un avion est en train de décoller en face et nous, on ne le voit pas mais lui dit nous voir. Un peu plus tard, à mesure que l’on s’approchait l’un de l’autre la tour nous disait 2 nautiques 3H 1 nautique 1.. et l’avion nous avait perdu de vue donc flippant et d’un coup on l’a vu juste devant nous un peu plus bas, ouf on a pu rassurer la tour et continuer notre vol. En sortie de la CTR de Grenoble on longe une montagne pour passer au sud de la ville, il y a pas mal de câble électrique qui descendent de la montagne ça peut être très dangereux, Jérémie me fait m’éloigner un peu par prudence. Je suis la NAV avec une carte et mon log de nav et lui peut vérifier et corriger éventuellement avec son IPAD et l’appi GPS aéronautique. Pour le moment il ne m’a pas aidé. A partir de ce moment là je n’avais plus mes lignes hautes tensions mais l’autoroute plein sud. Mon prochain pt est un AD privé. A un moment l’autoroute partait dans un tunnel et partait sur la droite, je n’avais plus de pt de repère à part ma boussole:/ Je commençais à me sentir un peu paumé tout seul la haut du coup en sachant qu’il y avait du vent et que l’hélico n’allait pas en face de lui:/ Bon sur ma carte je voyais bien que ce fameux AD de Montmeilleur était après un méandre de la rivière en dessous, donc hop j’ai visé tout droit ou j’imaginais qu’il était. En face de nous : un mur de montagne ! super haut un vrai mur, je disais à Jérémie que je comptais passé par-dessus, lui, jouait un pote ,qui n’y connaissait rien en aéronautique pour que je sois seul maître à bord, donc me disait, tien elle est bien la vallée à gauche nan ? ‘( sous entendu on pourrait peut être évité de monter tout la haut:/ ) je lui demandais donc s’il valait mieux fait le tour..Mais non, il était un passager sans expérience..Bon ben aller je lui dis qu’on va tout droit ! m’en fou ! on se met en montée, j’anticipe la perte de puissance en regardant un tableau qui donne la puissance max en fonction de l’altitude, on monte, on monte, on monte, je vise qd même le point le moins haut mais ça n’en fini pas, un fois passé ce point ( environ 2000M )on se rend compte qu’il y en a un encore plus haut après une petite vallée sauvage, magnifique ! J’avais peur qu’un autre appareil soit en face et fasse comme nous et qu’on se le prenne au moment du passage du col, Jérémie me dit, tien un Avion à Gauche au loin:/ puis deux…Nan mais c’était des oiseaux en fait, des bête énoooormes ; genre vautour, un truc de fou ! un peu plus loin on arrive sur le second col, et on voyait des bouquetins pile sur la crête tout au sommet, encore plus haut que le haut de la montagne du coup trop beau ! La vraie nature sauvage ! puis une fois le col passé, un se laissait redescendre vers Gap.

Je contact la tour en m’approchant, il y a l’air d’y avoir beaucoup d’activité car ça n’arrête pas:/ cette fois ci je sors ma carte VAC un peu avant pour ne pas me faire avoir. La tour me dit de m’approcher par le point N car il y a du parachutage. Puis par le point E1, je suis un route dans une vallée, enfin il m’autorise à atterrir. ( Sur la carte j’arrivais d’en haut à gauche en contournant la zone orange, puis tout droit vers le pt N sans entrer dans le cercle rouge, une fois au pt N on suit la flèche vers E1 puis go la piste sans entrer dans le demi cercle rouge dans lequel il pleut des parachutistes :/)

Une fois contrôlé je lui demande pour aller aux pompes, il me dit de faire le tour par le nord car un Avion est déjà en place. En m’approchant je lui demande si je dois attendre sur un parking le temps que l’avion finisse.. nan nan je dois aller me poser derrière les points verts au sol qui symbolisent la longueur du tuyau d’essence. Je m’approche donc lentement puis me pose tout doucement assez proche de l’avion et de la barrière:/ aller on remet 73L .

Enfin moins car on a réussi à se poser avec pile nos 30 minutes de réserve, ouf:/ On va payer la taxe d’atterrissage puis le plein, on se rafraichit un coup puis Jérémie voit des connaissances à lui en autogire, on discute un moment puis on retourne à la machine, en passant on jette un œil à un EC145 du Samu 😀 Aller on est autorisé à décoller du taxiway direction Cannes ! On monte tranquillement et on suit la route que j’avais vu en dessous de nous.

Mon prochain point est un VOR, une balise, qui , quand on se « branche » dessus nous dit le CAP à tenir pour arriver dessus ou pour s’en éloigner. Pas de bol notre récepteur de VOR ne fonctionnait pas  Donc au feeling j’ai suivi les pts de repères que je trouvais, route rivière et tout et je suis tombé piiile dessus 😀 trop content. Prochain point dans 15 minutes, Jérémie me force, à chaque point de passage à dire l’heure ou l’on y arrive, et l’heure estimée du prochain point, sur mon Log de Nav j’ai mis les temps sans vent estimé, et en vrai je sais si le vent nous pousse ou pas avec le temps réel. Donc c’est important à faire rien que pour estimer sa consommation de carburant ( 38 litres par heure sur notre hélico ) Là c’est CAP 118 à travers de la vraie montagne sauvage, aucun pt de repère rien.. Donc bien suivre le Cap, de temps en temps Jérémie me dit de corriger un poil à gauche, ce que je fais et j’arrive pile au prochain village, assez isolé dans les montagnes et au sud d’un grand lac, facile à repérer vu d’en haut. Une fois passé ce point mon prochain pt est la plus haute montagne à l’horizon, donc facile à voir. Il faut bien la contourner sur la gauche car à droite il y a une zone interdite au survol:/ Une fois passé cette montagne on arrive direct dans la Zone de la CTR de Cannes, je dois donc m’annoncer puis passer par le point N

Sur ma carte je vois que ce point est un carrefour de routes, je ne vois aucun route significative, mon pote qui n’y connait rien à coté, me demande quel est le nom du lac sur notre droite.. Bon je regarde ma carte et lui donne le nom.. puis je fini par appelé dans le doute, on est autorisé en longue finale direct sur la piste principale, je suis assez content, car en passager, la dernière fois je n’avait rien compris à l’intégration à Cannes qui nous avait refusé le direct, on avait tourné au dessus de la mer et tout et bref j’avais rien pigé. Puis en approchant je vois que le point Novembre et dans l’axe du lac que Jérémie m’avait demandé de nommé… à mer… en fait il me filait un indice que je n’avais pas saisi sur le coup ! Un avion nous chipe la priorité de l’atterrissage pour juste une remise de gaz, il est devant nous donc on ralenti un peu et on le laisse faire. Je m’aligne, face à la mer, magnifique… aller j’ai la photo 😀

j’ai soigné mon plan de descente pour une fois et j’atterri comme un pro, ensuite je translate vers le parking Azur, je dois suivre des espèce de trace en béton dans l’herbe pour rejoindre mon point de posé, puis me pose, soulagé d’être arrivé ! Super vol, presque 3 heures, Jérémie n’a pas eu grand-chose à faire, il m’a filé plein de conseils pour le vol en montagne, à fait attention lors des turbulences de montagne, des courants ascendants et tout mais dans l’ensemble je me suis bien débrouillé. Trop content ! bon maintenant 4h30 de voiture pour rentrer, on va débriefé dans la voiture ! Trop génial et trop beau la montagne !! ( l’hélico gris juste à côté est le GLOU, le premier que j’ai piloté, content de l’avoir vu ^^ )

vol 57 67.6 HDV 20 10 2017

La météo n’est pas terrible aujourd’hui. Bastien me dit que l’on part dans le nord et qu’il me dira la destination en vol, éventuellement déroutement, qu’il me posera plein de questions. On met en route, on décolle sortie Novembre Whisky. Une fois sortie de la CTR il m’annonce que l’on va à Belleville. Je sors ma carte 500000, prends mes repères et on y va. Il m’a demandé aussi d’être CP3, Donc TP ( classe de performance 3 et Transport de Personne, donc on doit être autorotable tout le temps) Je dois donc repérer tous les champs dans lesquels je pourrais me poser en cas de panne moteur. L’altitude est tenue à 200 pieds au pire, Bastien me pose des questions sur les voyants, les distances de sécurité par rapport aux nuages et tout je me rends compte que je ne me souviens plus des modules déjà validés :/ il me fait remettre du pied fréquemment pour garder l’hélico bien dans l’axe. Il fini même par me demander le temps estimer d’arriver, me sous entendant, qu’il faut commencer à anticiper les fréquences, la carte VAC ( spécifique à l’aéroport visé, avec le sens des pistes, des tours de piste des fréquence et tout et tout ) Mais bon j’ai continué avec le nez à 30 secondes d’anticipation. Arrivée à 3 minutes du terrain il me reposer la question… Je commence donc à m’activer sur la radio la vac et tout. Ce qui est bien galère de changer de carte à une main sans trop tout faire bouger. J’arrive déjà verticale terrain, je m’annonce et voit la piste en cours d’utilisation ( un avion vient de se poser il m’a même filé la réponse ) Bref, Verticale je continue comme un noob plein nord me met en descente un peu et envisage de partir à droite pour rechoper le circuit en faisant le tour. Bastien me demande ce que je fait, j’en conclue que je dois partir dans l’autre sens. Après une hésitation, je repars à gauche, j’étais déjà en descente, j’ai remonté la vent arrière mais presque à son altitude donc DANGER !!!!! je fini par remonter un peu puis je suis reparti 180 à gauche pour choper cette vent arrière, un poil proche du terrain, du coup dans mon dernier virage pour m’aligner avec la piste je suis sorti un peu large. Atterro de précision plutôt pas mal j’ai appliqué ses derniers conseils en maintenant la puissance. On redécolle dans la foulée, direction le sud, donc Lyon. Bastien me pose des questions sur les voyants, que faire si s’ils s’allument . Il m’en fait plusieurs, je n’avais pas compris sur le coup que je devais agir comme s’ils s’allumaient vraiment. En général il faut diminuer la demande de puissance, se mettre à 60 kts et se mettre en descente. En cas de truc grave on se pose direct en dessous dans un champs, sinon dés que possible sur un AD proche. Sur le dernier il m’a tendu un piège avec le vent de dos. Je m’en suis aperçu assez tard et je n’avais pas ralenti assez :/ pfiu mauvais vol. Aller on rentre à Bron, il me fait utiliser un VOR pour trouver le point NW, je règle le truc mais  je n’arrive jamais à le choper 🙁 J’avais estimer cap 360 mais c’était plus 355, Bastien avait pu vérifier plus précisément sur ma carte. Du coup j’étais bien aligné. On est autorisé à atterrir sur le taxiway face sud devant azur mon plan d’approche n’est pas trop mal, un poil fort au début mais une fois sur le plan ça allait bien. Je me pose là ou j’avais prévu. Il y avait du vent de travers un peu alors je faisais bien gaffe, le contrôleur m’a parlé à ce moment là du coup je me suis un peu déconcentré, je ne lui ai même pas dit au revoir :/ Je remonte le chemin pour atteindre mon emplacement de stationnement, et étant face aux fenêtres d’Azur je me voyais ds le reflet, mes phares étaient allumés et je ne comprenais pas pourquoi :/ j’ai continué d’avancer sons trop réfléchir et je me suis retrouver derrière un autre hélico donc je ne pouvais plus tourner pour me mettre face au nord, obligé de faire une translation droite, un 90 puis me placer pour refaire un 180 :/ Bref mauvais vol du début à la fin :/ le débrief avec Bastien à fait un peu mal, d’autant que sur le coup je n’avais pas eu conscience d’avoir été dangereux dans mon intégration à Belleville, j’avais noté tous les autres points négatifs mais celui là a fait un peu mal 🙁

(le trait rouge est en gros mon cheminement, la partie rayée à gauche est la remontée dangereuse à la mauvaise altitude et le trait bleu ce que j’aurais du faire )

vol 56 66.5 HDV 18 10 17

Et nous revoila prêt à partir. Il y a un peu de vent ce matin 15 Kts, il fait beau, la pression atmosphérique est bien retombée un petit 1017 alors qu’on avait 1026 hier. On décolle pour de la DZ en campagne ds les plaines de l’Ain. Demarrage et mise en stationnaire bons, c’est un R22 que je n’avais jamais piloté, le pas parait tout mou, du coup j’ai tendance à tirer un peu plus fort. Bon ça se règle tout seul avec un peu l’habitude qui rentre. Je remarque en m’alignant sur le taxiway que la réchauffe carbu est basse et que le carburateur risque de givrer et donc de caler. Au moment ou la tour me demande si je suis prêt à partir. Je préfère ne pas prendre de risque je répond négatif, me pose, tire la réchauffe a fond, et m’annonce prêt. J’aurais pu demandé à jérémy de la tirer pour moi mais bon, je voulais faire comme si j’étais tout seul ou en pro. On décolle, virage droite, dans le check paramètre montée il faut tirer la trim pour rendre les commande moins dures, je préfère toujours attendre d’être stabilisé à au moins 500 ft sol en cas de panne moteur, d’avoir bien la main sur le collectif pour le reflexe panne ( pas en bas, pieds a droite et on gère tours et vitesse ) Bref, on arrive on sort de la zone par Novembre Alfa. On avait 25 kts de vent favorable, presque 100 kts au sol. Il y a des turbulence, on avait vu sur la météo donc on doit réduire un peu la vitesse. On repère une ptite foret pour se poser au milieu d’une prairie mais finalement il y a des habitations pas loin que l’on risque de déranger. On en trouve une plus loin. Jefais ma reco DZ en tournant au tour : sécurité air, sécurité sol, vent, soleil, terrain. On tourne autour, je choisi d’y aller. On doit arriver comme si on allait se poser sur les arbres juste devant la vrai zone de posé puis avancer en pallier lentement et enfin descendre presque vertical dans la zone. Je fais mon approche, pas trop mal, limite un peu basse, arrivé au dessus de la forêt ça turbule vraiment, on décide de remettre les gaz car la zone de posé est qd même petite. On en trouve une nouvelle. Jérémy la choisi plus grande, on se met bien d’accord sur le point de posé, un grande champs derrière une ptite forêt avec une haie. Reco DZ OK, passage puissance OK, je décide d’y aller. J’ai un plan de descente assez bon. J’éssaie de bien regarder dehors et de ne plus me focaliser sur les instruments, c’est mieux. Jérémy m’aide un peu à partir du point virtuel juste au dessus des arbres. On avant un peu, environ deux secondes, puison laisse l’hélico descendre jusqu’au sol. Trop kool ! il me fait me poser, je me pose un peu bourrin sur un champs que je ne connais pas ce qui n’est pas tres prudent car on ne connait pas la texture du sol. Imaginons marécage et on arrive plus a repartir. En plus pas facile avec ce vent d’être bien stable pour se poser. Aller on repart direction Bron, j’ai fait mes checks de montée et tout, pas de pb pour rentrer, une fois arrivé au point d’entrée avec la tour, elle nous autorise direct jusqu’au taxiway. Je suis aligné 10 KM avant pile dans l’axe, c’est magnifique….avec le vent de face et les turbulence on tire 35 kts au sol … les camions sur le périph vont plus vite que nous :/ :/ et avec tout ça j’ai réussi à rechopper un plan trop haut alors que j’avais eu 10 minutes pour anticipé le truc. Le vent de face aide pour rattraper le truc, j’arrive pile en précision ou j’avais viser 😎 aller on translate, il y a 10 mètres comme d’hab vent de travers mais j’ai super bien réussi, j’avais mis d’autre chaussures avec la semmelle pas cassé et qui n’accroche pas, je ne sais pas si ça a aidé mais je n’ai pas trop remué mon passager et instructeur de Jérémy. Petit posé vent de face sans pb, un bon vol, avec ce Vent le petit R22 et ses 600 KG full plein, il fallait vraiment batailler pour garder la machine sous contrôle, un bon vol 🙂

Vol 55 65.3 HDV 17 10 17

Aller on repart direct après manger. Je fais le plein et je pars avec Bastien ce coup ci. Le vent s’est grandement levé. 20 Kts et je suis posé vent de cul pour ne pas avoir le soleil sur la bulle tout le midi. Bien travailler avec les pieds pour la mise en statio et la translation. Jérémy l’a débriefé sur ma séance de ce matin. Reco DZ à travailler. On part donc dans les plaines de l’Ain au nord de Lyon. On en trouve une assez rapidement, je fais mon tour pour voir la sécurité air, puis la sol. C’est une clairière carrée entourée de bois d’a peu prés 40M de côté. Je ne fais qu’un seul tour en regardant bien tout; sol et air. Il y a pas mal de vent donc je me met face au vent et je gère mon plan du mieux possible. On fait le passage puissance, plutôt bien. Ensuite on entame le vrai posé. Je me débrouille pas trop mal mais le plan n’est pas très bon. On se pose quand même au fond. C’est impressionnant d’avoir tous ces arbres tout autour. Je suis passé un peu proche lors de la descente d’ailleurs. Au moment de repartir je vois que les paramètres ne sont pas du tout dans le vert. Bastien avait enlevé le fusible donc les aiguilles étaient tout en bas :/ Haaann j’ai pas fait mon check cabine en descente 🙁 Aller on repart se chercher une autre zone. On voit un champs avec des arbres et je dois me poser pile dans le coin du champs. Le tour de reco est bon, je fais bien attention à mon check cabine cette fois ci histoire de ne pas me refaire piéger… Encore une fois le plan n’est pas terrible, je baisse trop le pas sur la fin et du coup je suis obligé de le tirer beaucoup pour ralentir ma descente sur la fin et me mettre dans l’effet de sol. On repart, je dois bien prendre garde à la sécurité air haute quand je repars, qu’il n’y ai pas un avion au dessus ou des oiseaux. On va en refaire une, exactement le même pb, le tour de reco est bon, mais mon plan de descente est mauvais. Bastien me prend les commandes du coup pour me montrer, Ha ouais c’est propre et fluide, le taux de descente est constant et il fini avec le pas presque en haut, donc en puissance pour finir tout gentiment. Aller on rentre à Bron pour un posé de précision ( que je fais depuis ce matin mal :/ ) sur le H. On s’annonce à la tour qui nous autorise pour le H16 ( face au sud). Je garde bien mon plan pour une fois, je fais bien mes checks cabine. Il y a20 kts de face donc le sol défile tout doucement :/ et je fini pile sur le H 🙂 Bastien m’a bien guidé sur la fin ( verbalement )pour que je garde bien mes paramètres et c’était mieux. Bon encore trop le pas en bas sur la fin donc pas assez de puissance et je dois tirer pas mal à la toute fin pour rester dans l’effet de sol. On remonte tout l’AD sur le taxiway pour les plot Azur. Je dois qd meme laisser la priorité à un avion qui nous fonce droit dessus en face, genre ” à la dégonfle ” avec Shwarzy ^^ Il a tourné en premier, pfuu ^^ Aller on se pose, joli posé d’ailleurs. je trouve le 22 plus facile à poser que le 44. Pendant mon vol j’ai essayé de faire comme Jérémy m’a fait faire le matin en regardant plus dehors que de fixer sans arrêt les instruments. Bonne journée de vol ! 😀

Vol 54 64 HDV 17 10 2017

Grand beau temps. Jérémy est de retour de Suisse. Je prépare la machine, imprime la météo, les notam et le devis de masse et centrage. On décolle direction la plaine de l’Ain ds le nord pour autorot’ et DZ. Je me force à bien penser à faire mes checks cabine. On a un avion ds notre arrière droit que je garde en visuel. On sort de la zone de contrôle et on quitte la tour. On se cherche un champs, on le trouve. Je fais un premier tour pour voir la sécurité air, sol, le vent, le soleil et le terrain. Tout me semble bon, on fait le passage puissance, et on se rend compte qu’il y a plein de feuille de Maïs par terre qui s’envoleront dans l’effet de sol, on prends donc le champs d”a côté. Je fais mon approche de précision, un eu hésitant sur le plan et les yeux rivés sur les instruments. Bon je me pose qd même en sécurité mais ça aurait pu être mieux. Maintenant le même champs mais en autorot’. On remonte et on s’aligne. Quand je sens qu’on l’a, bim ! Pas en bas pied à droite et on gère les tours, la vitesse et on regarde le champs. Il y a vingt nœuds de vent de face ( il n’y avait rien sur l’AD de Bron :/ ), donc on avance presque pas :/ du coup j’ai loupé mon champs, trop court. Sachant cela, on repart pour s’en refaire une ptite. On refait un tour, Jérémy voit que je ne fait que regarder mes instruments pour gérer la machine, il me répète de regarder dehors, de voler ma caisse 😉 bon ce coup ci je prends en compte le vent de face et autorot’ ! l’hélico tombe on arrive pile dans le champs ou je visais 😎 par contre je n’ai pas très bien géré les tours on est arrivé un peu avec les tours bas. J’ai plutôt bien géré le flare final. Jérémy avait remis les gaz un peu plus tôt à cause de la perte de tours ( c’est la vie ) Aller une petite dernière, et la il me cache les instruments pour que je vole ma caisse :/ je me sens tout perdu :/ en fait j’arrive à voir la vitesse :p mais il ne le sais pas xD je garde mon palier et tout pas trop mal. De nouveau autorot’ encore une fois mal géré les tours mais on arrive pile ou je visais 🙂 Ensuite on part pour se faire une petite DZ de nouveau. Il me désigne un champs entouré de forêt, ça va être chaud qd même. On fait deux tours histoire de bien voir les obstacles, le sens du vent, le soleil. On fait le passage puissance : bien. On s’aligne, mon plan de descente n’est pas terrible, d’autant que je n’avais jamais fait les approches comme ça au dessus des arbres pour se poser après. Donc il prends la main sur la fin et on arrive bien comme prévus. On redécolle et il veut voir mes approches. On prends donc un carré de terre vert en redécollant et il me demande d’aller el poser pile là. Bim il le recache tous les instruments pour que je sente bien la caisse. De temps en temps il jette un œil, il me dit vario Zéro ( savoir si on monte ou descend) Donc kool 🙂 je fais toute mon approche sans les instruments, d’habitude je regarde ma vitesse, mon tous de descente, la puissance etc…là j’ai juste la puissance et mon plan de descente, effectivement en se concentrant sur l’extérieur on ressent mieux la machine et finalement mon plan et mon approche étaient super bien. Il veut confirmer donc on recommence. On refait pile la même donc bien ! Aller je nous ramène à Bron ! On discute un peu de guitare sur le retour comme on vient de voir que l’on en fait tout les deux ^^ . Je m’annonce à la tour qui nous autorise en direct taxiway face sud. On choisit donc de faire un atterro de précision sur le point habituel plein travers de l’école. Pendant la phase finale alors que Jérémy me parle, j’entend que la tour nous demande d’aller prendre la piste car un avion va translater sur le taxiway. Je fais un S pour aller m’aligner sur la piste et je vise le gros 16 dessiné sur la piste comme point de posé. j’arrive 2 mètre après, toujours sans instruments, avec un beau plan et tout j’étais bien content. On translate jusqu’au parking d’Azur et je me pose tout doucement tout propre. Bien content de mon vol. J’ai bien aimé voler sans me concentrer sur les instruments et sentir la machine en regardant dehors 🙂